This folder is intended to share information of general interest to the RCMS Family / Ce dossier est destiné à partager des informations d’intérêt général pour la famille SSRC.

 

Round-about of the Seven Victoria Crosses / Le rond-point des sept Croix Victoria

 

Le texte en français suit

On September 1st, 2018, this signpost was erected on the Arras-Cambrai highway at Vis-en- Artois in France.  In 1918, 7000 Canadian soldiers died along this road. They were buried in small cemeteries on each side of the road.

 

On September 2nd, 2018 the roundabout at Haucourt in France, on the Arras-Cambrai road (Canada’s Highway of Heroes) will be named ‘Round-about of the Seven Victoria crosses’ in honour of the seven Canadian soldiers who earned the Victoria Cross on September 2, 1918. B Hutchison, J Young, C Nunney, A Knight, W Rayfield, W Metcalf, C Peck. Two were American citizens. Peck was a sitting member of the Canadian Parliament.  Nunney was at Vis, Hutchinson and Young at Dury, Rayfield and Knight at Villers and Metcalf was at Cagnicourt.

Mark Zuehlke’s Canadian Battle Series Article April 24 at 4:41pm · Ottawa ·

here is the interesting part….

Pte JF Young was a Stretcher Bearer with the 87th Bn CEF. His Majesty the KING has been graciously pleased to approve of the award of the Victoria Cross to: – No. 177239 Pte. John Francis Young, 87th Bn., Quebec R. For most conspicuous bravery and devotion to duty in attack at Dury-Arras sector on the 2nd September 1918, when acting as a stretcher-bearer attached to “D” Company of the 87th Bn., Quebec Regiment. This company in the advance over the ridge suffered heavy casualties from shell and machine-gun fire. Pte. Young, in spite of the complete absence of cover, without the least hesitation went out, and in the open fire-swept ground dressed the wounded. Having exhausted his stock of dressings, on more than one occasion he returned, under intense fire, to his company headquarters for a further supply. This work he continued for over an hour, displaying throughout the most absolute fearlessness. To his courageous conduct must be ascribed the saving of the lives of many of his comrades. Later, when the fire had somewhat slackened, he organised and led stretcher parties to bring in the wounded whom he had dressed. All through the operations of 2nd, 3rd, and 4th September Pte. Young continued to show the greatest valour and devotion to duty.

London Gazette, 13 December 1918. [1] Capt. BS Hutcheson was a Medical Officer with the 75th Bn CEF His Majesty the KING has been graciously pleased to approve of the award of the Victoria Cross to: – Capt. Bellenden Seymour Hutcheson, Can. A. Med. Corps, attached. 75th Bn., 1st Central Ontario R. For most conspicuous bravery and devotion to duty on September 2nd, when under most intense shell, machine-gun and rifle fire, he went through the Queant-Drocourt Support Line with the battalion. Without hesitation and with utter disregard of personal safety he remained on the field until every wounded man had been attended to. He dressed the wounds of a seriously wounded officer under terrific machine-gun and shell fire, and, with the assistance of prisoners and of his own men, succeeded in evacuating him to safety, despite the fact that the bearer party suffered heavy casualties. Immediately afterwards he rushed forward, in full view of the enemy, under heavy machine-gun and rifle fire, to tend a wounded sergeant, and, having placed him in a shell-hole, dressed his wounds. Captain Hutcheson performed many similar gallant acts and by his coolness and devotion to duty, many lives were saved.  London Gazette, 14 December 1918. [3]

Texte en français commence 

 

Le 1e septembre 2018, cette pancarte a été érigée sur le bord de la route d’Arras-Cambrai à Vis-en-Artois, France.  En 1918, 7000 soldats canadiens sont morts le long de cette route.  Ils reposent dans de petits cimetières situés de chaque côté de la route.

 

Le 2 septembre 2018, le rond-point à Haucourt en France, sur la route Arras-Cambrai (L’autoroute des héros du Canada) sera nommé  « Le rond-point des sept Croix Victoria » pour les sept soldats Canadiens qui se sont mérités la Croix de Victoria le 2 septembre 1918.  Ce sont : B HUTCHESON, J YOUNG, C NUNNEY, A KNIGHT, W METCALF, C PECK et  W RAYFIELD. Deux  d’entre eux étaient citoyens américains.  Peck était un membre du Parlement canadien.  Nunney était à Vis, Hutchison et Young à Dury, Rayfield et Knight à Villers, Peck et Metcalf à Cagnicourt.

 

Voici la partie intéressante……

 

Le Sdt JF Young était brancardier au 87e Bn CEF. Sa Majesté le Roi a eu le plaisir d’approuver l’attribution de la Croix de Victoria à :No. 177239 Sdt. John Francis Young, 87e Bn., Québec Rgt. pour sa bravoure et son dévouement remarquables lors de l’attaque du secteur Dury-Arras, le 2 septembre 1918, alors qu’il était brancardier attaché à la compagnie “D” du 87e Bn. du Régiment de Québec. Cette compagnie déployée en avant, de l’autre c^té de la crête a subi de lourdes pertes causées par des tirs d’obus et de mitrailleuses. Le Sdt Young, malgré l’absence totale de couverture, s’est précipité sans la moindre hésitation dans un champ de bataille balayé par le feu ennemi pour aller s’occuper des blessés. Après avoir épuisé son stock de pansements, il est retourné plus d’une fois, sous un feu nourri, au QG de la compagnie pour se réapprovisionner. Il a continué ainsi pendant plus d’une heure, démontrant en tout temps un sans peur total. C’est à sa conduite courageuse qu’il faut attribuer le sauvetage de la vie de beaucoup de ses camarades. Plus tard, lorsque le tir ennemi s’est quelque peu atténué, il a organisé et dirigé des équipes de brancardiers pour ramener les blessés qu’il avait pansés. Tout au long des opérations des 2, 3 et 4 septembre, le soldat Young a continué de faire preuve de la plus grande bravoure et du plus grand dévouement au devoir, Londres Gazette, 13 décembre 1918. 1]   Le Capitaine BS Hutcheson était le médecin militaire du 75e Bn CEF.  Sa Majesté le Roi a été gracieusement heureux d’approuver l’attribution de la Croix de Victoria au Capitaine Bellenden Seymour Hutcheson,. Corps de santé de l’Armée canadienne, attaché au 75th Bn, 1st Central Ontario Rgt.  Pour sa bravoure et son dévouement au devoir les plus remarquables le 2 septembre, alors que sous les tirs les plus intenses d’obus, de mitrailleuses et de fusils, il a franchi la ligne de soutien Queant-Drocourt avec son bataillon. Sans hésitation et au mépris total de sa sécurité personnelle, il est resté sur le champ de bataille jusqu’à ce que tous les blessés aient été soignés. Il a pansé les blessures d’un officier grièvement blessé sous des tirs de mitrailleuses et d’obus et, avec l’aide de prisonniers et de ses propres hommes, il a réussi à l’évacuer en lieu sûr, malgré le fait que l’équipe de brancardiers ait subi de lourdes pertes. Immédiatement après, il s’est précipité en avant, à la vue de l’ennemi, sous un feu nourri de mitrailleuses et de fusils, pour soigner un sergent blessé et, l’ayant placé dans un trou d’obus, il a pansé ses blessures. Le capitaine Hutcheson a accompli de nombreux actes de bravoure semblables et, par son sang-froid et son dévouement au devoir, de nombreuses vies ont été sauvées. – London Gazette, 14 décembre 1918. [3]

 

 

 

Military Re-enactment Groups Honoured

 

Le texte en français suit

 

Two related living history groups, “History Matters Association” and “WWI CANADIAN ARMY MEDICAL CORPS (recreated) Casualty Clearing Station No. 3 / Canadian Nursing Sisters — The Bluebirds” were granted permission to use the badges, insignia and titles of the RCMS and antecedent corps and services in their historical presentations. This unique distinction was granted after both groups supported two national events in Ottawa; the Canadian Forces Health Services Group displays at the Canadian Medical Association annual general meeting in August 2014 and the dedication of the statue to Lieutenant-Colonel John McCrae of Flanders Fields fame in May 2015. Both groups collaborated to put on superb History Mattersdisplays of a World War I casualty clearing station complete with uniformed re-enactors, period equipment, ‘wounded’ mannequins, detailed explanations of the medical techniques of 1914 to 1918 and lively discussions of the lives and conditions of the soldiers, medical orderlies, stretcher bearers, nurses and doctors in the Great War.

In the Surgeon General’s words, “In the past year, I have had the pleasure of seeing your superb historical displays at important national events. Your realistic portrayal of the Canadian Army Medical Corps and the field conditions in the First World War is a credit to today’s Royal Canadian Medical Service (RCMS) and those who went before us.” He reminded the re-enactors that, “soldiers, sailors and aviators work hard to earn the right to wear the symbols of their service and corps; we are pleased to share this privilege with you.”

Should you wish to learn more about the two groups and their historical recreations you may visit their websites: http://history-matters.ca/ and http://www.camcbluebirds.ca/

 

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Groupes de reconstitution militaire honorés

 

Deux groupes liés à l’histoire vivante, « History Matters Association » et le « Poste d’évacuation sanitaire No. 3  du Corps de santé royal canadien durant la Première (recréé) / Infirmières militaires canadiennes – « Les  Bluebirds », À noter l’appellation « oiseaux bleus » en raison de leur uniforme bleu et de leur voile blanc.

Ces deux groupes donc ont obtenu la permission d’utiliser les différents insignes et titres du Corps et services de santé antérieurs du SSRC dans leurs présentations historiques. Cette distinction unique a été décernée après que les deux groupes aient appuyé deux événements nationaux à Ottawa soit ; l’exposition du Groupe des services de santé des Forces canadiennes à l’assemblée générale annuelle de l’Association médicale canadienne en août 2014 et l’inauguration de la statue en l’honneur du Lcol John McCrae reconnu pour son poème « In Flanders Fields » en mai 2015.

Les deux groupes ont collaboré à l’organisation de superbes expositions reliées  à un Poste d’évacuation sanitaire de la Première y compris des reconstituteurs en uniforme, du matériel d’époque et des mannequins avec  « des blessures » .  On donnait aussi des explications détaillées des techniques médicales de 1914 à 1918 et des discussions animées sur les conditions de vie, au quotidien, des soldats, des infirmiers et des médecins pendant la Grande Guerre.

Comme le disait si bient le Médecin-général : ” « Au cours de la dernière année, j’ai eu le plaisir de voir vos superbes expositions historiques lors d’événements nationaux importants. Votre portrait réaliste du Corps de santé royal canadien et des conditions sur le terrain pendant la Première Guerre mondiale est tout à l’honneur du Service de santé royal canadien (SSRC) d’aujourd’hui et de ceux qui nous ont précédés. » Il a rappelé aux reconstituteurs que  « les soldats, les marins et les aviateurs travaillent dur pour obtenir le droit de porter les symboles de leur service et de leur corps ; nous sommes heureux de partager ce privilège avec vous ».

Si vous souhaitez en savoir plus sur les deux groupes et leurs loisirs historiques, vous pouvez visiter leurs sites Web : http://history-matters.ca/ et http://www.camcbluebirds.ca/

 

Guess Who?  / Devinez qui?

 

Pierre 4Can you guess who? Flying Officer Pierre Morrisset of the Royal Canadian Air Force stepping up to his plane well before he traded in his flightsuit for medical school.

 

Pouvez-vous deviner de qui il s’agit? Le lieutenant d’aviation Pierre Morrisset de l’Aviation royale du Canada avant qu’il n’abandonne sa combinaison de vol pour fréquenter l’école de médecine.

 

 

 

 

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Rise of the Physician Assistants

With provincial governments seeking cost efficiencies in health-care delivery, physician assistants (PAs) have seen their ranks swell and their scope-of-practice expand in recent years. But leaders in the profession say the rise of PAs is also the result of adaptability and efficacy. “The PA profession in Canada has expanded fairly dramatically,” said Winnipeg’s Chris Rhule, president of the Canadian Association of Physician Assistants (CAPA) and the first PA licensed (2003) in Canada. In Manitoba alone, the PA program has grown from having three clinical assistants to about 100 working in Winnipeg, plus another 12 to 20 in the province’s rural areas, he said. Currently, there are more than 300 PAs working in Canada-mostly in Manitoba and Ontario-with another 160 students enrolled in PA programs. And as financial concerns grow, more provinces and health authorities will seek their services, Rhule predicts. “We’re providing a greater scope than we ever have before,” he said, adding that PA students in master’s programs differ from nurse practitioners (NPs) in several ways-one of them being hours of clinical experience. “PAs must spend more than 2,000 hours in a clinical setting, compared with 600 to 1,200 hours for NPs, which is why we tend to work in specialties,” said Rhule. NPs are more independent practitioners, he said. “We are not. We need to have a supervising physician. The physicians tend to like our model because we’re linked to them.” But as their numbers increase, some health professionals have concerns about quality control. While older PAs usually had military experience, new graduates do not. Yves Martin, one of about 180 PAs in the Canadian Forces and director of the PA program at Ontario’s CFB Borden, said some rumours about declining efficacy arose after Ontario launched its PA initiative. But he said comparing a recent graduate with a military PA who has experience isn’t fair. Indeed, military PAs come from a medical technician background and need up to 10 years of military experience before they can qualify for the PA program. But he said the students nowadays are “very intelligent and they’ll grasp the academic (side) very well, and it may take awhile to grasp the practical. “In the military we don’t need the academic record, but we have the skills we get to practise and master.” Including the program at CFB Borden, there are now four Canadian Medical Association-certified PA programs in Canada. In 2008, the University of Manitoba in Winnipeg started its master of physician assistant studies program and McMaster University in Hamilton began offering its bachelor of health sciences PA degree program.  Additionally, a consortium of the University of Toronto, the Northern Ontario School of Medicine and the Michener Institute for Applied Health sciences offers a bachelor of Science physician assistant degree program. The first class of 17 students graduated in 2012. PAs are currently regulated in Manitoba and New Brunswick. They are practising in Ontario but are currently unregulated. “Alberta started a pilot project and is seeking regulation now,” said Rhule. Dr. Neil Gibson, the medical director of the Alberta project, told the Lethbridge Herald in a recent interview that PAs are underutilized and can help “fill the gap” for care delivery in Canada. “Physician assistants are, in the true sense of the word, extenders of a physician’s expertise,” he said. “In Alberta, demand for medical services and attention exceeds the supply, particularly in smaller rural communities.” As Rhule explained, “a physician assistant’s scope of practice is directly related to the supervising physician’s scope of practice. It really starts with direct supervision. As time goes on, it expands. There are some rural PAs in family practice where their supervising physician is several hours away.” In Winnipeg, PAs work in numerous surgery disciplines, such as cardiac and vascular. They also work in rheumatology, critical care, cancer care, emergency medicine and anesthesia. In the in-patient setting, PAs in some specialties can facilitate much faster throughput by freeing up the physician to do highly specific duties, said Rhule. In the early days of Manitoba’s PA program, “we did recruit PAs from the Canadian Forces, but they were somewhat out of their element because it was specialties we were recruiting to,” said Rhule. “Their skills were more emergency and primary care, but they adapted well. “We’ve also had some international medical graduates who can’t find work in Canada as physicians who have taken the PA program as well”

 

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La montée des adjoints au médecin

Les gouvernements provinciaux cherchant à réaliser des économies dans la prestation des soins de santé, les adjoints au médecin (AM) ont vu leurs rangs grossir et leur champ d’exercice s’élargir au cours des dernières années. Mais les dirigeants de la profession affirment que l’augmentation des AM est aussi le résultat de leur adaptabilité et de leur efficacité. “La profession d’adjointe au médecin au Canada s’est développée de façon assez spectaculaire “, a déclaré Chris Rhule, de Winnipeg, présidente de l’Association canadienne des adjoints au médecin (ACAM) et la première AM autorisée (2003) au pays. Au Manitoba seulement, le programme d’AM est passé de trois adjoints cliniques à une centaine qui travaillent à Winnipeg, et de 12 à 20 autres dans les régions rurales de la province, dit-il. À l’heure actuelle, plus de 300 AM travaillent au Canada, principalement au Manitoba et en Ontario, et 160 autres étudiants sont inscrits à des programmes d’AM. Et au fur et à mesure que les préoccupations financières grandiront, de plus en plus de provinces et d’autorités sanitaires auront recours à leurs services, prédit M. Rhule. “Nous offrons une plus grande portée que jamais auparavant “, a-t-il ajouté, ajoutant que les étudiants en AM des programmes de maîtrise diffèrent des infirmières praticiennes (IP) à plusieurs égards, notamment par le nombre d’heures d’expérience clinique. “Les adjoints au médecin doivent passer plus de 2 000 heures en milieu clinique, comparativement à 600 à 1 200 heures pour les infirmières praticiennes, c’est pourquoi nous avons tendance à travailler dans des spécialités “, a déclaré M. Rhule. Les infirmières praticiennes sont plus indépendantes, dit-il. “Nous ne le sommes pas. Nous avons besoin d’un médecin superviseur. Les médecins ont tendance à aimer notre modèle parce que nous sommes liés à eux.” Mais à mesure que leur nombre augmente, certains professionnels de la santé s’inquiètent du contrôle de la qualité. Alors que les anciens AM avaient habituellement de l’expérience militaire, les nouveaux diplômés n’en ont pas. Yves Martin, l’un des quelque 180 AM des Forces canadiennes et directeur du programme d’AM à la BFC Borden, en Ontario, a déclaré que des rumeurs au sujet d’une baisse d’efficacité avaient fait surface après que l’Ontario eut lancé son initiative d’AM. Mais il ajoute qu’il n’est pas juste de comparer un jeune diplômé avec un Technicien Médical militaire qui a de l’expérience. En effet, les AP militaires proviennent d’une formation de Technicien Médical et il leur faut jusqu’à 10 ans d’expérience militaire pour être admissibles au programme d’ AM. Il faut dire que les étudiants d’aujourd’hui sont “très intelligents et ils saisissent facilement le côté académique, bien que cela puisse prendre un certain temps pour saisir le côté pratique. “Dans les Forces canadiennes, on n’a pas besoin d’avoir un dossier académique, mais on a les compétences qu’on a l’occasion de pratiquer et maîtriser.” En incluant le programme de la BFC Borden, il y a maintenant quatre programmes d’AM certifiés par l’Association médicale canadienne au Canada. En 2008, l’Université du Manitoba à Winnipeg a lancé son programme de maîtrise en études des adjoints au médecin et l’Université McMaster à Hamilton a commencé à offrir son programme de baccalauréat en sciences de la santé.  De plus, un consortium de l’Université de Toronto, de l’École de médecine du Nord de l’Ontario et du Michener Institute for Applied Health Sciences offre un programme de baccalauréat en sciences avec diplôme d”adjoint au médecin. La première promotion de 17 étudiants a obtenu son diplôme en 2012. Les AM sont actuellement réglementés au Manitoba et au Nouveau-Brunswick. Ils exercent leur profession en Ontario, mais ne sont pas réglementés à l’heure actuelle. “L’Alberta a lancé un projet pilote et cherche à obtenir une réglementation dès maintenant “, a déclaré M. Rhule. Le Dr Neil Gibson, directeur médical du projet de l’Alberta, a déclaré au Lethbridge Herald, lors d’une récente entrevue, que les aires protégées sont sous-utilisées et peuvent aider à ” combler le vide ” dans la prestation des soins au Canada. “Les adjoints au médecin sont, dans le vrai sens du terme, le prolongement de l’expertise d’un médecin,” dit-il. “En Alberta, la demande de services et de soins médicaux dépasse l’offre, surtout dans les petites collectivités rurales.” Comme l’explique Rhule, ” le champ d’exercice d’un adjoint au médecin est directement lié à celui du médecin superviseur. Cela commence vraiment par une supervision directe. Avec le temps, ça s’élargit. Il y a des assistantes maternelles rurales en médecine familiale où leur médecin superviseur est à plusieurs heures de route.” À Winnipeg, les adjoints au médecin travaillent dans de nombreuses disciplines chirurgicales, comme la chirurgie cardiaque et vasculaire. Ils travaillent également en rhumatologie, en soins intensifs, en cancérologie, en médecine d’urgence et en anesthésie. En milieu hospitalier, les adjoints au médecin de certaines spécialités peuvent faciliter un débit beaucoup plus rapide en libérant le médecin pour qu’il puisse s’acquitter de tâches très précises, a dit M. Rhule. Au début du programme d’AM du Manitoba, ” nous avons recruté des AM des Forces canadiennes, mais ils étaient un peu hors de leur élément parce que c’était dans des spécialités que nous recrutions, dit Rhule “. “Leurs compétences étaient plus axées sur les soins d’urgence et les soins primaires, mais ils se sont bien adaptés. “Nous avons aussi eu des diplômés internationaux en médecine qui ne trouvent pas de travail au Canada en tant que médecins qui ont également suivi le programme d’AM.”